Allergies au pollen
Notre consommation de produits transformés affaiblit et dérègle le système immunitaire par le biais de notre intestin (dysbiose), ce qui contribue de nos jours au développement des allergies. Concrètement, au printemps, les pollens et graminées mènent la vie dure à notre système immunitaire. La plupart du temps, après un passage chez le médecin, on se verra administrer des antihistaminiques et bronchodilatateurs par exemple. Cependant, cela ne guérira pas l’allergie, mais sera simplement un moyen d’atténuer et de soulager les symptômes. En revanche, un allergologue, après un bilan complet, pourra identifier les pollens responsables de vos symptômes signalant l’allergie, ce qui l’amènera à vous prescrire une immunothérapie, par exemple. Il faut savoir que c’est une longue thérapie.
Pollens responsables des allergies
Les pollens responsables de l’allergie sont les pollens anémophiles (transportés par le vent) et non les pollens entomophiles que les abeilles récoltent. Attention toutefois, le pollen entomophile peut contenir des pollens anémophiles en petite ou grande quantité selon la période de récolte.
Allergie au pollen frais de l’apiculteur
Non, ce n’est pas automatique. En effet, cela reste très rare, et touche en général une personne multi-allergique et/ou à la faiblesse immunitaire (ex : à la suite de prise de certains médicaments, etc.) Cette dernière peut être favorisée par un microbiote déséquilibré, pouvant déclencher une crise ou des symptômes allergiques.
Comment savoir si l’on peut consommer du pollen frais ?
Pour cela, prenez un à trois grains de pollen, en patientant quelques minutes entre chaque prise, à mettre entre la lèvre et la gencive. Dans le cas où vous ressentiriez un picotement, une sensation de chaleur et/ou une rougeur tout simplement, il ne faut pas en consommer.
Intestin et pollen frais
Le pollen frais, par sa richesse en ferments lactiques (70 %), augmente l’effet de barrière intestinale, en stimulant la sécrétion de mucus, renforçant ainsi le système immunitaire. D’autre part, la richesse du pollen en probiotiques enrichit le microbiote. En résumé, l’action immunomodulatrice des polyphénols présents dans le pollen et de tous les éléments naturels propres au pollen frais (voir article Pollen de Ciste) , va limiter l’entrée d’éléments pathogènes.
Quel pollen pour renforcer l’intestin et le système immunitaire ?
Actuellement en Algérie, le pollen de ciste et le pollen de camomille sont très bénéfiques pour la sphère intestinale et le système immunitaire.
Bibliographies scientifiques :
- Pollen: nutrition, propriétés fonctionnelles, santé (researchgate.net)
- Antioxidative ability in a linoleic acid oxidation system and scavenging abilities against active oxygen species of enzymatic hydrolysates from pollen Cistus ladaniferus | Request PDF (researchgate.net)
- Antihypertensive activities of enzymatic hydrolysates from honeybee-collected pollen of Cistus ladaniferus | Request PDF (researchgate.net)
- La vitamine E protège la muqueuse intestinale des lésions histologiques induites par la sensibilisation à la β-lactoglobuline – ScienceDirect
- Le sélénium dans le système immunitaire | Le Journal de la nutrition | Oxford Universitaire (oup.com)
- L’effet des grains de pollen Trifolium, Raphanus et Cistus sur certains paramètres sanguins et mastocytes mésentériques (researchgate.net)
- Le pollen frais de ciste contre les dysfonctionnements de l’intestin- Plantes et Santé (plantes-et-sante.fr)