La protection de l’abeille rustique Apis Intermissa, pour une apiculture durable
L’abeille locale en Algérie Apis Intermissa, souvent décrite comme abeille sans intérêt, prouve qu’elle a de nombreuses ressources qui lui permettent de résister au varroa, coléoptères de la ruche, mais aussi une force de réguler par anticipation la ponte de la reine.
Beaucoup aussi cherche à enlever l’agressivité propre aux abeilles plus ou moins développer, selon les races. Néanmoins, je me suis rendu compte que la capacité d’Apis Intermissa a réagir au pillage, était lier à son agressivité. J’ai travaillé entre autres avec de la frère Adam, réputé très douce ou de la Ligustica, il c’est avérait que dans le même environnement avec les pressions climatiques, varroa, chaleur, coléoptère (Aethina tumida). Apis Intermissa sort du lot, alors que dans le même temps, lors de forts pillages, la Buckfast laisse entrer les pilleuses. C’est pour cela qu’il est impératif, voire urgent, de préserver l’abeille locale en sélectionnant les meilleures souches et de stopper l’importation sous le manteau d’abeille Buckfast et Ligustica sous peine de se retrouver avec les mêmes problèmes qu’en France ou ailleurs en Europe où ils ont pratiquement éliminé leur race locale.
Aux éleveurs maintenant en Europe vendent de la Buckfast ou autres abeilles ; de refuser la vente à l’Algérie aux acheteurs parfois indélicats qui ne sont pas apiculteur. On ne peut pas défendre l’abeille locale en Europe et vendre de la Buckfast ou autres en Algérie.
À nous apiculteurs Algériens de sensibiliser autour de nous la chance et le patrimoine génétique exceptionnel de cette abeille Algérienne. Un autre exemple significatif sur une autre race de la steppe saharienne nommée Apis Sahariensis (abeille saharienne) qui a été quasi exterminé par la ligustica importer il y a de nombreuses années, ajouter à cela les transhumances, il ne reste que très peu de colonies Apis Sahariensis.
Karl Kherle disait qu’il fallait préserver en priorité la race locale, lui qui pendant plusieurs décennies travaillé à sélectionner l’abeille Buckfast avec les intentions qu’on lui connaît qui de base était de renforcer certains caractères génétiques de l’abeille en sélectionnant les meilleures souches de plusieurs races. De fait, la disparition quasi totale de l’abeille noire française pour des abeilles nourri au sucre, invitant le frelon asiatique et laissant le varroa s’installer en bon voisin.
Aujourd’hui, il faut faire la même chose en revenant à la source. De fait, sur la races locale de maniére naturelle. Pour ainsi dire, la disparition de l’abeille locale en France démontre que séléctionner comme la fait Karl Kherle et le font les éléveurs d’aujourd’hui est à proscrire. En effet, nous avons la pression climatique, les cultures monoflorales et tous les produits chimiques tels les perturbateurs endocriniens et le nourrissement en sucre, qui ont un impact non négligeable sur l’abeille.
- L’essaimage (permet de faire du miel tout en faisant des essaims pendant les miellés) ;
- Coléoptères de la ruche (Aethina tumida) ;
- Pression varroa ;
- En ponte de décembre à juillet ;
- Mycose très bien gérée ;
- Résiste à des températures extrêmes lors de transhumances ;
- Propolis énormément ;
- Production de pollen exceptionnel ;
- Gelée royale ;
- Agressivité.
Contraintes :
- Tenue de cadre ;
- Apivar (dégradations de l’amitraz) impact sur la fécondation de la reine ;
- Ne supporte pas le thymol.