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Bousculons un peu les codes

Etudes réalisé en 2012

Tous les miels sont bons et chacun apportera des vertus plus prononcé ou différentes selon les fleurs butinées. De fait, Il n’y a pas de meilleur miel comme on peut le lire souvent. En 2012 une étude menée par des étudiants algériens, a mis en évidence que les miels ayant une faculté à inhiber certaines bactéries plus facilement que d’autres miels, n’était pas forcément celui qu’ont pensé.

Nota : le miel de jujubier lotus arbuste algérien à ne pas confondre avec le miel de jujubier spina christie du Yémen (arbre de 8 à 10 mètres).

 

Le test fut le suivant :

  •   Miel d’oranger ;

  •   Eucalyptus ;
  •   Jujubier (Siddr) ;
  •   Et miel d’euphorbe (Dramous algérien appeler aussi Loubaina).

À cela, la mise en culture avec 4 bactéries en boite de Pétri :  Escherichia coli, pseudomonas
aeruginosa, staphylococcus
aureus et proteus ; afin de voir le taux et la vitesse d’inhibition par ces miels.

Résultats :

  • Miel d’eucalyptus    3/4 inhibé ;
  • Euphorbe       3/4 inhibé ;
  • Oranger         4/4 inhibé ;
  • Jujubier        1/4 inhibé .

On remarque que le miel d’oranger s’en sort haut la main. Néanmoins, cela ne veut pas dire que le miel de jujubier ne sert à rien, mais il aura les effets d’un miel commun (antiseptique, pro biotique, cicatrisante). Pour ainsi dire,, le prix ne justifie pas forcément de la qualité intrinsèque d’un miel. Le miel avant tout dépend de l’environnement de butinage et du sérieux de l’apiculteur. L’idéal est de préférer un multifleur qui sera toujours plus intense qu’un miel monofloral. Bien conditionner le miel dans un endroit sec à labri de la lumière et privilégier l’apiculteur en circuit court et non les appellations faisant rêver ou décrivant un miel tombé du ciel.

Nota : Dans cette même étude, il a été démontré que le miel dépassant le seuil des 40° perdait toutes ses vertus et n’était plus que du sucre.

Source :  Laboratoire universitaire d’Alger.

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Sources articles :

La source des articles apicoles sur ce site est issue de mes travaux pratiques, d’observations et de recherches en tant qu’apiculteur, mais aussi de l’étude d’articles scientifiques sur les produits de la ruche et de l’abeille. Par ailleurs, les sources concernant l’apithérapie sont issues d’une formation d’apithérapie sur deux ans. Je remercie toutes les personnes proches, les scientifiques et les médecins pour leur précieuse aident à ce partage de savoir et complémentarité entre l’observateur et le scientifique.

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