Quelles ruches idéales pour nos abeilles ?
L’apiculture appelée moderne se base sur des ruches appelées Dadant, Voirnot, Layens, Langstroth ou bien encore ruche Warré du nom de leurs inventeurs. Concernant, l’abbé Warré, il s’appuie sur un ensemble de ces inventeurs qui de nos jours est appelé ruche écologique, ruche populaire ou divisible (hausse a miel de même format que le corps de ruche.), qui n’est plus ni moins qu’une ruche Langstroth. A savoir qu’une ruche appelée moderne est composée d’un plancher, d’un corps et toit en bois ou en plastique voire polystyrène. À l’intérieur du corps, se trouvent des cadres que va bâtir l’abeille afin de s’y installer.
Pendant des décennies, l’homme a cru et croit encore maîtriser et manipuler l’abeille comme il le souhaite. Cependant, on ne peut pas rendre cet insecte sauvage en une abeille domestique. Et pour cela, il suffit de s’arrêter sur son évolution, son développement et sa disparition de nos jours. En observant, on peut voir que l’abeille fait son nid dans des arbres, des toitures de maisons, des montagnes, dans des voitures abandonner, des pneus et d’autres endroits tout aussi insolite les uns que les autres.
Ma pensée à ce sujet est claire. Il faut écouter et s’adapter à l’abeille et pas l’inverse. C’est pour cela que la ruche la plus adaptée n’est pas pour l’abeille, mais bien pour l’homme. On utilisera une ruche qui est la plus courante de notre région. Tout d’abord, en harmonie avec ses collègues apiculteurs pour se faciliter des échanges. Mais surtout, le coût économique et la faciliter de trouver rapidement des éléments de la ruche (hausse, cadre, toit, plancher, trappe à pollen) qui seront plus intéressants pour nous et notre santé (une ruche 12 cadres est plus lourde qu’une 8 cadres ). L’abeille, quant à elle, ça ne lui change rien, si ce n’est ce que l’on met à l’intérieur de nos ruches (cire artificielle, médicament chimique, etc.).
Conseils utiles :
L’apiculteur veillera à poser ces colonies dans un endroit sec, à mi-ombre l’été, en évitant de placer l’entrée des ruches face au vent et surtout diminuer les entrées de ruche qui sont trop ouvertes de nos jours sur les ruches modernes.
Discussion et avis :
Il faut préserver l’abeille algérienne Apis intermissa. En effet, ce n’est pas la taille ou la forme de la ruche, mais bien nos actions. Tels les produits phytosanitaires chimiques, les feuilles de cires, ouverture incessante des ruches et les transhumances excessives. Finalement, quand on se rend compte des autres facteurs de mortalité comme le varroa, le climat, mais aussi, le coléoptère des ruches, il est urgent de la protéger. Pour résumer, il est impératif de revoir notre approche apicole en commençant par l’écouter et revenir à la source, même si les contraintes était tout autre !